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Sous la surface

Galerie ELEKTRA, Complexe de Gaspé, Montréal

Présenté du 02 Mars au 6 Avril 2019

 

Centre d'exposition Léo-Ayotte, Culture Shawinigan.

1er Juin au 16 Septembre 2018 avec Kevin Dubeau

SOUS LA SURFACE est une installation interactive comportant des notions d’art web, de programmation et d'électronique qui explore le rapport entre l’activité numérique omniprésente en ligne par rapport à la présence physique des utilisateurs à son origine.

Nous assistons depuis peu au déversement presque systématique de la somme du savoir et de l’expérience humaine en ligne. Une numérisation collective, qui maintenant tend clairement à devenir une seconde couche de réalité virtuelle juxtaposée en soit ; Un espace tout aussi légitime où les expériences et le savoir peuvent fleurir numériquement puis à leur tour, influencer le monde réel. 

 

En ce sens, un des exemples les plus pertinents est le projet d’encyclopédie universelle en ligne Wikipedia. Ce site gratuit, multilingue et libre de licence permet aux utilisateurs de partout dans le monde de consulter, d’éditer, de télécharger et d’utiliser le contenu librement. Une initiative collective en perpétuel changement, Wikipedia compte maintenant plusieurs millions de membres actifs et est considéré comme un des ouvrages de références les plus consulté du monde. 

 

C'est par le biais de plateformes numériques comme celle-ci que l’expérience humaine se vit désormais presque indissociablement sur deux niveaux : le monde réel et le monde digital, ou virtuel. Le savoir et les communications sont désormais décentralisés, sans frontières et se déploient dans un mouvement de collectivité.

 

De nos jours, certaines expériences peuvent se vivre complètement en ligne, et par la suite, affecter notre monde réel. Inversement, les expériences et découvertes que nous faisons dans le monde physique, une fois digitalisées pourrons à leur tour influencer les réactions des utilisateurs sur internet.

 

C’est au prisme de ce feedback que se trouve SOUS LA SURFACE.

 

Ici, le spectateur est témoin d’une représentation physique de l’activité virtuelle en ligne : à chaque «clic» correspond un utilisateur actif sur le site Wikipedia. Ensemble, ils génèrent une «pluie » de données de l’autre côté de l’écran. 

 

Inversement, la présence physique en tant qu’observateur dans l’installation influence directement le réseau en temps réel : à chaque spectateur est attribué un identifiant web qui laisse une trace sur internet et génère un «clic»  correspondant à sa visite.

 

Ce projet explore ainsi le rapport entre le signal numérique incessant par rapport à la présence physique des utilisateurs à leur origine.

 

 «En physique, une surface est ce qui marque la frontière entre intérieur et extérieur d'un objet, ou la limite entre deux phases, voire la frontière d'une partition arbitraire de l'espace. » La surface ici dénote non seulement l’écran physique compris en tant que tel mais bien aussi d’autre part, les fonctions, les systèmes et les utilisateurs se trouvant en deçà et au-delà de l’écran.

 

Nous entendons que le moniteur représente autant la frontière que le pont entre deux mondes maintenant intrinsèques.

 

Une poésie s’instaure ainsi entre le fait d’observer le flux ininterrompu d’activité virtuelle sous forme d’une pluie de clics, et le fait que sa propre présence en tant qu’observateur physique fait écho dans ce monde virtuel transposé.

EN

Volet virtuel de l'installation : www.souslasurface.net

Utilisateurs en ligne sur Wikipedia générant la "pluie"  

 

BLANC    

 

Visiteurs en ligne spécifiquement ''souslasurface.net''

JAUNE    

Visiteurs physiques de l'installation ''Sous la surface''

BLEU    

 

Demonstration de souslasurface.net  présenté sur place:

Webp.net-gifmaker (5).gif

Démonstration du logiciel gérant les données entre Wikipedia et l'installation :

Création des générateurs de signal DMX vers VGA :

''  Nous entendons que le moniteur représente autant la frontière que le pont entre deux mondes maintenant indistinctement reliés.

 

   Une poésie s’instaure ainsi entre le fait d’observer le flux ininterrompu d’activité virtuelle sous forme d’une pluie de clics, et le fait que sa propre présence en tant qu’observateur physique fait écho dans ce monde virtuel transposé.  ''

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